C'est la prime qui serait accordée à l'entraîneur ("Le pire entraîneur qui soit", dixit Cantona) de l'équipe de France de foot-ball pour sa qualification au Mondial 2010 et l'on comprendra qu'il ait été le seul, à l'issue du match contre l'Irlande, à se réjouir d'une victoire entachée de tristesse quand il n'est plus belle fête que celle de la victoire acquise avec élégance.
Cette prime malsaine (qui présente donc un danger pour l'équilibre moral, intellectuel) reste une pure abstraction dans le monde de la finance sportive et de ses enjeux, et tout travail mérite salaire, certes — quand la morale voudrait que l'on préférât la formule "tout mérite mérite salaire". Mais ce prix est-il si inconvenant quand on considère qu'il dédommage Domenech (pardon ne ne pas l'appeler Raymond comme certaine ministre) d'être mal aimé des Français ?
Cette prime malsaine (qui présente donc un danger pour l'équilibre moral, intellectuel) reste une pure abstraction dans le monde de la finance sportive et de ses enjeux, et tout travail mérite salaire, certes — quand la morale voudrait que l'on préférât la formule "tout mérite mérite salaire". Mais ce prix est-il si inconvenant quand on considère qu'il dédommage Domenech (pardon ne ne pas l'appeler Raymond comme certaine ministre) d'être mal aimé des Français ?
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