Profitant du repos dominical et de croûtons de pains, j'ai préparé du pain perdu. Perdu comme le temps de Proust dont j'extrais cette phrase qui accompagnera très bien cette chronique de l'infra-visible : « ...j'essayais de trouver la beauté là où je ne m'étais jamais figuré qu'elle fût, dans les choses les plus usuelles... ». Dont les petits hasards de la vie. Et je reviens donc là au pain perdu dont je cherchais une recette à défaut de trouver la recette. J'ouvre donc un premier recueil de desserts au titre prometteur Au plaisir des desserts (Editions Soline, 1994, traduit de l'anglais) – sous-titré Recettes légères et succulentes des années quatre-vingt-dix – qui m'envoie en page 60 pour la recette du pain perdu. Il est toujours bon de comparer a minima deux recettes d'une même préparation : j'ouvre donc un ouvrage récent au titre non moins prometteur, Le Meilleur des desserts (Editions Hachette, 2009), écrit en collaboration par une cuisinière de référence, Françoise Bernard, et un pâtissier de renom, Sébastien Gaudard. Et où la table des recettes ne m'envoie-t-elle pas pour la recette du pain perdu ? En page 60 ! Je n'ai pas risqué de rompre le charme d'un tel hasard en ouvrant un troisième livre de cuisine.
dimanche 23 janvier 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire