dimanche 24 janvier 2010

Sweet memories

Si tu savais ce que je jette, tu aimerais ce que je garde, disait Valéry. C'est pourtant dans nos rebuts et rejets que Antoine Laymond trouve la matière à un design poétique et pour le moins romantique. Appelons ça de la récup, du remix, du collage ou du patchwork version bois. Laymond parle de street mobilier. J'aime beaucoup. Et comme c'est fait avec tout, ça va avec tout. Un album souvenir, en quelque sorte : à gauche je retrouve la commode de salle à manger de ma mère, ou son avatar (la commode) ; puis la réplique d'un imprimé de rideaux années 50-60 que j'avais dans une chambre ; puis, peut-être, un détail d'une peinture de Marc Desgrandchamps avec ses ses coulures palimpsestes — peut-être l'un des diptyques exposés fin 2004 au mac de Lyon, lequel ? je ne saurais dire car ils sont tous "sans titre" —, et enfin, retour chez ma mère avec une porte de placard moulurée d'une baguette (ma mère a mis de la tapisserie au centre, c'était très "tendance" il y a quelques années).
A partir de 2.800 € l'écolo-geste. Ben oui, je sais : quand c'est vert, c'est cher.
www.ldv-design.com

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