vendredi 29 juin 2012

Ça déchire grave (Villeglé)





















 
Le jeudi 21 juin 2012, à 15:00 GMT, je file sous l'averse d'un méga orage direction la gare de Lyon de Lyon où m'attend le TGV de 15:36 qui ne partira finalement qu'à 16:06, direction Marseille où je rejoins le vernissage de l'expo Villeglé à laquelle je suis convié et que je ne peux absolument pas manquer car je suis un néo-réaliste.

Sans chanter "fouette cocher" ni même "chauffeur si t'es champion appuie sur l'champignon", nous récupérons 10' . J'arrive donc à 17:43, sachant que — détail que je n'ai pas précisé — le vernissage est à 18:30. No soucy.
Plus le temps de prendre un métro, je saute dans un taxi, euh, pardon, j'attends un taxi 15' : il est 18:00. Of course, c'est la sortie des bureaux, on reste 7' en carafe derrière un bus qui a dû crever des 8 pneus.
J'arrive au mac (pas loin de la maison du "fada") à 18:25. Mais rien n'est prêt : la chargée de la culture n'est pas là, l'artiste non plus. Pas de panique ? Si : la deuxième chose que je n'ai pas dite, c'est que j'ai réservé mon retour le soir même par le dernier TGV qui est à... 20:14 !

Je ne suis pas maître de cérémonie sur ce coup-là et ne peux donc pas m'écrier "on s'active" ou, comme dans la dernière pièce d'Alexandre Astier  (Jésus que ma joie demeure, avec A dans le rôle de JSB) : « ça lambine, ça lambine ». Donc profil bas. Enfin Villeglé (Jacques, Marie, Bertrand, Mahé de La Villeglé, dit « Jacques Villeglé ») arrive, pose son sempiternel chapeau et, damned, les discours peuvent commencer avant que d'ouvrir la salle des trésors. Trois discours !!! Ils le font exprès ou quoi ? Savent-ils que j'ai un train qui ne m'attendra pas ? Heureusement, j'ai préempté mon taxi de l'aller pour qu'il m'attende à 19:25 pour le retour car minimum 25' de trajet sans les impondérables et en adoptant la conduite de Taxi 1 + Taxi 2 + Taxi 3 cumulés (20 euros l'aller, 26 euros le retour, tarif de nuit oblige, même si c'est le jour le plus long et que la nuit, y'en a presque pas).

Il est 18:45. Les discours commencent. Heureusement la directrice du musée n'a pas grand chose à dire, la déléguée de la mairie n'a que 5 feuillets écrits très gros car je suppose que comme moi elle ne veut pas mettre de lunettes et Jacques V. dit presque rien (si ce n'est que les tableaux sont bien accrochés (on n'en demandait pas moins) et que le MAC aurait pu penser à mettre une de ses sculptures dans le jardin (mais sont pas fous, on est à marseille)), presque rien, donc, en  moins de deux minutes. Il est 19:10, youpi, les portes de la caverne l'Ali Baba s'ouvrent et je me  précipite le premier comme aux soldes chez Harrods : j'ai 15 minutes pour la visite au pas de course. Très bien. J'adore. Retour au taxi où j'essaye d'en découdre avec mon chauffeur, sur le retour vers la gare, en arguant que c'est Lyon qui est la 2e ville de France (tout le monde sait ça) et non Marseille (ahhhh, j'adore ces enfantillages) (j'apprends par la même occasion qu'il y a 1200 taxis à Marseille, je te le dis pour le cas où on vous le demanderait dans Qui veut gagner des millions ?) et j'arrive pour 20:00 à Saint-Charles. Petit détour par le monop puisque le train a 10 minutes de retard (le font exprès à la SNCF ou c'est une coutume ?) et j'arrive à 22:05 en gare de Lyon où il n'y a plus un seul vélo'v de libre (c'est la fête de la musique !). Je joins une des mes œuvres personnelles, très Villeglé's way. Après tout, je le mérite bien.

Exposition du 22 juin au 16 septembre 2012

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