Le dernier opus de Wilhelm Genazino est paru en France : Le bonheur par les temps éloignés du bonheur (Das Glück in glücksfernen Zeiten, 2009). Pas d'article dans Lire ni Télérama. Je passe donc à la Fnac : aucun ouvrage en exposition et seulement trois exemplaires en rayon. Je repasse une semaine plus tard : les deux exemplaires que j'ai laissés sont toujours là. Pas d'exemplaire chez Virgin ni dans la deuxième Fnac de la capitale des Gaules. Certes, il reste encore quatre ou cinq autres bonnes librairies en centre ville que je n'ai pas encore trouvé le temps de visiter mais, sur ce premier constat, je conclus que je suis ici le seul lecteur de Genazino.
Aussi ai-je dans l'instant l'immense honneur d'appeler à la fondation d'un mouvement en faveur de la connaissance et de la promotion de cet auteur allemand né en 1943 et qui reçut en 1997 le prix Georg Büchner, l'équivalent allemand de notre Goncourt. Qui le lit me suive !
Le titre superbe du dernier ouvrage paru (Cf. photo) résume à lui seul le côté rêveur, ironique, décalé, drôle et poétique de Genazino,